Pratiques ethnovétérinaires des éleveurs bovins dans la Commune de Kalalé au nord-est du Bénin

Auteurs

  • W. Kobatin Laboratoire d’Écologie, de Santé et de Production Animales (LESPA), Faculté d’Agronomie (FA), Université de Parakou (UP)
  • C. Iwaka LESPA/FA/UP
  • S. L. Guidimê LESPA/FA/UP
  • T. Houéhanou Laboratoire d’Ecologie, de Botanique et de Biologie végétale/FA/UP
  • E. V. B. Azando Laboratoire d’Ecologie et de Santé Animales, Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC)
  • E. Tchétan Laboratoire d’Ethnopharmacognosie et de Santé Animale/FSA/UAC
  • P. A. Olounladé Laboratoire Pluridisciplinaire de Kétou, Ecole de Gestion et d’Exploitation des Systèmes d’élevages, Université Nationale d’Agriculture

DOI :

https://doi.org/10.62344/qee6za60

Mots-clés :

Affections bovines, phytothérapie, préparations, département de l’Alibori

Résumé

Au Bénin, la viande et le lait issus de l'élevage sont largement tributaires de l’espèce bovine. À l’instar des autres espèces animales, les bovins sont confrontés à une multitude d’affections engendrant la baisse de leurs productivités. Le contrôle de ces affections est axé non seulement sur l’usage des médicaments de synthèse, mais aussi sur l’emploi des plantes médicinales localement disponibles. L’objectif de l’étude était d’inventorier les affections bovines sujettes à la phytothérapie ainsi que les plantes médicinales utilisées à cette fin. Les informations ont été collectées à l’aide d’une fiche d’enquête auprès de 125 éleveurs sélectionnés de manière aléatoire et répartis dans quatre arrondissements de la commune de Kalalé au nord-est du Bénin. Les résultats montraient que 87,20 % des éleveurs bovins avaient recours à la phytothérapie pour le contrôle des affections bovines. Au total 39 plantes médicinales ont été mentionnées pour le traitement des affections digestives et respiratoires, du piétin, de l’agalactie ainsi que des parasitoses externes. Les troubles digestifs étaient les plus dominants et étaient constamment contrôlés grâce aux plantes telles que Parkia biglobosa, Momordica charantia, Khaya senegalensis, Capsicum annuum, Pterocarpus erinaceus et Cassia siebericena. Les feuilles (43,05 %) et les écorces (33,18 %) représentaient les organes les plus utilisés pour la formulation des recettes. Administrée principalement par voie orale, la poudre (29,88 %) représentait le principal mode de préparation des recettes phytothérapeutiques. L’étude permet d’élaborer un répertoire des connaissances phytothérapiques utilisées pour le soin des bovins. Des tests biologiques vont permettre de mieux connaitre les potentialités réelles des plantes citées pour leur valorisation.

Article 8_BRAB_juillet_2025_volume_35_numero 03_Kobatin et al

Publiée

03-08-2025

Comment citer

Pratiques ethnovétérinaires des éleveurs bovins dans la Commune de Kalalé au nord-est du Bénin. (2025). Bulletin De La Recherche Agronomique Du Bénin, 35(03), 17p. https://doi.org/10.62344/qee6za60

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