Revue critique des contraintes liées à l’aquaculture du Bénin et effets de la faune prédatrice sur les exploitations aquacoles dans le monde

Résumé

Au Bénin, l’aquaculture fait face à de nombreux défis qui freinent son émergence. Au nombre de ces défis, se trouvent aussi les effets néfastes de la faune prédatrice sur la production aquacole. La synthèse visait à réaliser une revue critique des connaissances tant sur les contraintes des fermes aquacoles béninoises que sur les effets de la faune prédatrice dans les exploitations aquacoles dans le monde, en vue d’orienter les recherches et proposer des solutions efficientes pour contrer les pressions qui pèsent sur l’aquaculture continentale au Bénin. La collecte et l’exploitation des documents scientifiques disponibles en ligne ont été effectuées en utilisant le navigateur Google Chrome. Les principales sources consultées incluaient le moteur de recherche Google Scholar, la plateforme ResearchGate, ainsi que les bases de données académiques AJOL (African Journals Online), Scopus, Web of Science et DOAJ (Directory of Open Access Journals) et sans aucun critère d’inclusion. Les documents concernaient ceux publiés en français ou en anglais comportant les mots clés liés au thème d’étude. Au total 104 articles et documents scientifiques ont été consultés, mais 53 ont été exploités. L’aquaculture béninoise est menacée par la pollution de l’eau, le réchauffement climatique et la prédation. Les aquaculteurs manquaient de formation et de technologies modernes, tandis que l’accès au financement et les coûts de production élevés représentaient des obstacles économiques. La faune prédatrice perturbait les fermes aquacoles. Les prédateurs adoptaient des stratégies variées en fonction de leur environnement. Les comportements des prédateurs sont influencés par les conditions climatiques, la végétation aquatique et les caractéristiques du relief. La littérature sur la prédation dans les fermes aquacoles manque de données géospatiales détaillées. Une analyse SIG peut permettre de cartographier les zones à risque et d’améliorer la gestion de l’aquaculture. Il est possible de mettre en place des approches de gestion plus durables et spécifiques face à la diversité des prédateurs.