Optimisation de la technique d’encapsulation-déshydratation in vitro pour la survie et la régénération des bourgeons apicaux et axillaires de manioc (Manihot esculenta Crantz) cultivés au Bénin
DOI :
https://doi.org/10.62344/kbxm3089Mots-clés :
Déshydratation osmotique, Manihot esculenta, Assainissement variétal, Régénération in vitro, basse températureRésumé
L’encapsulation–déshydratation est une technique utilisée en cryothérapie visant à préserver les tissus végétaux. L’étude a évalué l’impact de la concentration en saccharose, de la température et du temps d’incubation sur la survie et la régénération in vitro des bourgeons apicaux et axillaires de deux accessions de manioc cultivées au Bénin. La méthode employée repose sur l’utilisation de l’alginate de calcium, du saccharose et de basses températures. Une analyse de variance ainsi qu’une régression logistique binaire ont été réalisées. Les résultats révélaient que la perte en eau des explants, ainsi que leur survie et régénération, variaient significativement en fonction de la concentration en saccharose, de la durée et de la température d’incubation (P < 0,0001). Quels que soient le type d’explants et l’accession, une concentration de 1,5 M de saccharose entraîné une perte d’eau supérieure à 70 % chez les bourgeons apicaux et axillaires. Le taux de survie le plus élevé a été observé avec les explants traités avec 0,75 M de saccharose, les bourgeons axillaires de l’accession 1 montrant la meilleure résilience de saccharose. Une incubation courte de 5 heures à 4 °C a été identifiée comme la condition optimale pour maximiser la survie et la régénération des explants. A -20 °C, une régénération limitée est observée, notamment chez les bourgeons apicaux de l’accession 2 (40 %) une courte exposition (05 h) à -20 °C a permis une régénération limitée, en particulier pour les bourgeons apicaux de l’accession 2 (40 %). Après 05 h à -20 °C, la régénération est faible chez les bourgeons apicaux (10 % pour l’accession 1 et 40 % pour l’accession 2) et devient quasi nulle après 10 heures, à l’exception des bourgeons apicaux de l’accession 1 (20 %). Ces résultats fournissent des indications précieuses pour optimiser des informations cruciales pour l’optimisation de la technique d’encapsulation-déshydratation in vitro en vue d’assainir des variétés de manioc infectées par les phytopathogènes du manioc, notamment les virus.
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