Evaluation des pratiques culturales d’anacardier au sud-est, au nord-ouest et au nord-est du Bénin

pratiques culturales accessions de l’anacardier rendement contraintes Bénin

Auteurs

  • E. Orou Bero
    orouberoe@gmail.com
    Laboratoire des Sciences Végétales, Horticoles et Forestières (LSVHF), Ecole de Gestion et de Production Végétale et Semencière (EGPVS), Université Nationale d’Agriculture (UNA), Bénin
  • D. K. Moncho Hambada Laboratoire des Sciences Végétales, Horticoles et Forestières (LSVHF), Ecole de Gestion et de Production Végétale et Semencière (EGPVS), Université Nationale d’Agriculture (UNA), Bénin
  • P. Gbenou Laboratoire des Sciences Végétales, Horticoles et Forestières (LSVHF), Ecole de Gestion et de Production Végétale et Semencière (EGPVS), Université Nationale d’Agriculture (UNA), Bénin
  • C. Agbangla Laboratoire de Génétique Moléculaire et d’Analyse des Génomes, Faculté des Sciences et Techniques, Université d’Abomey-Calavi, Bénin
13 février 2025

Au Bénin, les producteurs d’anacardier adoptent différentes pratiques en fonction de leurs caractéristiques socioéconomiques et des opportunités disponibles. L'objectif de l'étude était d’évaluer les systèmes de production au Bénin. Une approche participative et inclusive a été utilisée pour collecter les données, combinant des discussions de groupe, des entretiens semi-directifs et des Interviews Personnalisées Assistées par Tablette (CAPI). Au total, 32 discussions de groupe ont été organisées et 257 planteurs individuellement touchés. Les caractéristiques socioéconomiques et démographiques des enquêtés ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives (moyennes, écarts-types et pourcentages). Une analyse de variance (ANOVA) à un facteur, basée sur la statistique de Fisher, a permis d’identifier les différences entre les moyennes. Par ailleurs, la fonction logarithmique de Cobb-Douglas a été utilisée afin de déterminer les rendements ainsi que les facteurs influençant les pratiques culturales. Les résultats ont montré que la majorité des producteurs était des hommes (84,92 % à Kétou, 81,74 % à Bassila et 89,5 % à Kouandé), d’un âge moyen de 50 ans à Kouandé, 45 ans à Bassila et 48 ans à Kétou, avec une expérience en cajouculture allant de 15 à 30 ans. Les pratiques culturales ont varié selon les spécificités locales et les ressources disponibles dans les différentes zones étudiées. Cependant, l’accès limité aux financements agricoles constitue une contrainte majeure à l’adoption des bonnes pratiques agricoles pour la culture de l’anacardier. De plus, la méconnaissance des accessions et leur coexistence au sein d’une même plantation représentent également des contraintes significatives à l’amélioration de la production. Enfin, la production et l’adoption des systèmes de culture dépendent de facteurs tels que l’accès au marché, le soutien technique et financier, le niveau d’instruction des planteurs, et la disponibilité des terres

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