Evaluation des performances agronomiques de 12 cultivars d'igname (Dioscorea rotundata) au Bénin à l'aide de modèles d'effets principaux additifs et d'interactions multiplicatives

Igname AMMI performance agronomique champ paysan République du Bénin

Auteurs

  • N. I. Dossou-Aminon
    inados2000@gmail.com
    Agence Territoriale de Développement Agricole Pôle 4 (ATDA-BDC), Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Bénin
  • J. C. Houndete Groupement de Recherche, d’Innovation Agricole, de Gestion de la Biodiversité et d’Action pour un Développement Local Durable et Équitable (GRIGADEB), Bénin
  • C. D. S. J. Gbemavo Ecole Nationale Supérieure des Biosciences et Biotechnologies appliquées (ENSBBA), Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), Bénin
  • P. Adebola International Institue of Tropical Agriculture (IITA), Nigeria
  • R. H. Mumm University of Illinois, États-Unis
  • I. Hale University of New Hampshire, États-Unis
  • E. Sekloka Laboratory of Phytotechny, Plant Breeding and Plant Protection, Faculty of Agronomy, University of Parakou, Bénin
  • G. A. Mensah Centre de Recherches Agricoles en Productions Animale et Halieutique, Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB), Bénin
13 février 2025

L’igname (Dioscorea cayenensis - D. rotundata) occupe une place importante dans le domaine alimentaire, économique et socioculturel au Bénin. Malgré l’existence d’un grand nombre de cultivars performants, le choix de ceux-ci reste difficile pour les producteurs en raison de la variabilité de l’effet additif du milieu et des conditions pédoclimatiques des différentes zones de production. L’objectif de l’étude était d’orienter les producteurs de semences et les agriculteurs dans le choix des cultivars d’igname à travers les zones de forte production. Huit cultivars locaux populaires et quatre hybrides d’igname ont fait l’objet d’une évaluation agronomique dans un dispositif de Blocs Complètement Aléatoires avec trois répétitions dans six champs d’agriculteurs sélectionnés dans les principales zones de production. Les données de rendement collectées sur les différents sites ont été analysées à l’aide des modèles d’effets principaux additifs et d’interactions multiplicatives (AMMI). Les résultats montrent une forte variabilité au sein des génotypes et des localités (P˂0,001). Le rendement varie non seulement d’un génotype à l’autre, mais aussi à travers les localités. De plus, des interactions significatives (Pr (> F) <2,2e-16) ont été observées entre les cultivars et les régions ciblées. Sur la base des performances de rendement, l'hybride TDr-A21-2003 répond mieux à l'agroécologie de Tchakalakou, Wokourou dans la zone de Tcheti, Amoula pour la région d'Adihinlidji, Hêapala dans la région de Sakarou et Soussouka dans les régions de Tchaourou et Ouaké. Cependant, l'hybride TDr-A39-2003 est le cultivar le plus stable à travers les régions. Des fiches techniques peuvent être élaborées pour ces cultivars afin de faciliter leur inscription au catalogue national et leur diffusion au profit des agriculteurs.

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